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Préservation de l'espèce

Très présente jusqu’en 2020 dans les hauts de l’île de La Réunion, où elle est s’est réfugiée au fur et à mesure de l’augmentation de la démographie Réunionnaise mais aussi, de l’invasion du Bulbul de Maurice (Merle de Maurice) qui constitue son seul prédateur, la néphile est de moins en moins abondante sur ces territoires. Il était fréquent, dans des villages comme Helbourg près de Salazie, d’apercevoir dans les rues des colonies nombreuses, installées dans des toiles suspendues sur les fils électriques. Sa disparition progressive dans l’indifférence totale résulte probablement aussi des campagnes intenses de démoustication sur les zones habitées. 

Elevage et réintroduction

L’association envisage de créer un élevage dans les hauts de l’île à ciel ouvert dans son habitat naturel.

L’objectif est de reconstituer des colonies d’araignée et de les réintroduire dans les lieux d’où elle à disparu.

Victime des produits phytosanitaires répandus dans le cadre de la lutte contre la Dengue, Chik, elle joue pourtant un rôle important dans la régulation de la population de moustiques dont elle est un prédateur naturel terès efficace.

 

Les néphiles supportent mal l’élevage en vivarium car elles sont territoriales  et souffrent de stress d’une surpopulation. Pour qu’elles ne s’entredévorent pas, il convient de les installer sur des parcelles à ciel ouvert, recouvertes d’un grillage fin supporté par une structure en bambou et de les nourrir suffisamment.

Des quartiers de viandes ou autre déchets organiques, laissés sous des caisses ajourées permettront aux mouches de venir pondre et ainsi libérer ensuite des mouches par centaines afin d’assurer le repas de nos bibes.

Un élevage de cafards peut être envisagé pour augmenter la masse de nourriture selon le nombre d’araignées présentes.

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